PICASSO/DUNCAN ou DUNCAN/PICASSO ? regards mêlés à La PISCINE

Publié le par amireive

        SAM 0056     

 

Quelle drôle de sensation !

Regarder avec les yeux d'un autre ce qu'il veut bien nous laisser voir d'une intimité un peu posée d'un personnage parfois cabotin.

Pourtant, rien à voir avec un journal à sensation mais plutôt avec un album-photo que l'on montre à ses invités pour mieux les accueillir dans son cercle.

Dans ces images gigognes (photos de Duncan), j'ai cru déceler une infime partie du mystère de l'inspiration, repérer une démarche, une méthode de travail. Les peintures de Picasso, vivantes, ses sculptures, animées, me regardaient en coin, me rendant complice de sa création. Une atmosphère s'en dégageait : solitude, chaleur, lumière, espace, désordre. Et juste à côté, les oeuvres "en vrai", directement palpables, mes yeux, troublés, ne savaient plus où regarder.

Puis, mon côté pragmatique reprit le dessus: comment une femme peut-elle vivre dans un tel désordre (celui d'un autre) ? c'est flatteur d'être muse, très flatteur, mais quand même réducteur; comment partager un espace entièrement envahi par un homme, un génie, d'accord, sans avoir envie d'avoir un lieu pour soi toute seule ? Une muse peut-elle exister en dehors de son artiste ?

Perplexe, je m'achetais un livre et me dirigeais vers la sortie; encore une bonne exposition...

Dehors, je n'ai pas oublié d'ajouter mon auto-collant sur le poteau, tradition oblige ! GG


                                             SAM 0057

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